LE FUNANBULE DU XXIème SIECLE
13.12.2004
LE FUNAMBULE DU XXIème SIECLE
Je suis le funambule du vingt et unième siècle.
Sur un fil suspendue…j’avance…pas à pas… les pieds sur cette corde raide, la tête en l’air… tout près des nuages ; cherchant à m’approcher du soleil ; du ciel…
Souvent je suis prête à perdre l’équilibre, la peur du vide ? La raison ?
Font que je ne suis pas encore tombée.
Entre ciel et terre je me mets à rêver.
Je suis le funambule du vingt et unième siècle.
Partie d’un point de départ, il me faut atteindre l’arrivée fixée.
Je suis engagée, il m’est impossible de faire marche arrière, IMPOSSIBLE Alors j’essaie d’avancer, sans me retourner, un pas devant l’autre,
Lentement, difficilement, j’avance. Voilà quelques centimètres de gagnés.
Absorbée par ce vide qui m’entoure, je suis seule en l’air !
La tête haute, les bras ouverts, je préserve ma dignité, et ne veut pas tomber.
Le souffle court j’avance, Lentement, difficilement !
D’en bas vous me regardez !
Beaucoup se disent : « alors elle va tomber ? » J’y pense et j’avance,
Lentement, difficilement.
Mon regard dirigé vers le haut, l’espoir de voir enfin arriver la FIN.
Le souffle court, je continue, Le temps qui passe ne compte plus.
Sur cette corde raide suspendue,
Un pied devant l’autre je ne peux rêver.
La réalité est là, glaciale, paralysante et me crie vas y continue ! Le choix ? Tu ne l’à plus.
La moitié de mon parcours est effectué !
Peut-être plus encore…qui le sait ? Mais le reste est encore à faire.
Jusqu’à présent je me suis maintenue,
Entre le ciel et la terre, je reste suspendue, J’entends mon cœur battre, combien de temps me laissera t-il lui ?
Aucun bruit que celui de ma respiration.
Ah ! Si j’avais des ailes, je m’envolerais, mais voilà je n’en ai pas ! Il me faut continuer.
Le souffle court, Lentement, difficilement j’avance.
Pas le choix, pas de pitié !
Le début à commencer la fin doit arriver.
Je lève les yeux au ciel et pousse un cri de douleur intérieure. De l’aide ! Pitié de l’aide pour continuer.
Une voix me souffle :
Tu peux y arriver, regarde en arrière le chemin que tu as déjà fait, Il ne te reste pas beaucoup à parcourir, tu vas réussir.
Suspendue dans les airs,
Lentement, difficilement je m’ordonne d’avancer. Il n’y à plus que moi, je reste seule à penser.
Cette distance me paraît infinie et pourtant le reste à faire n’est pas si long qu’il y paraît.
La fatigue, le découragement, la peur, arriveront-ils à me faire chavirer ? Et tomber ?
Ce funambule du XXIème siècle vous salut ! Vous pouvez lui souhaiter bonne chance,
Il en à besoin, car il va continuer.
FIN
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